Catégorie : Actu

‌2 espaces , 4 artistes aux univers singuliers , 1 Exposition du 29 juillet au 10 août 2024 – Château de Saint-Sauveur-le-Vicomte

Découvrez l’harmonie artistique de Marie Celante :

Photographe, Marie Celante prend en photos des coques de bateaux en plan serré, tellement serré qu’elles deviennent abstraites. Lors d’un passage à Brest, elle a aperçu un tableau de Mark Rothko sur une coque de bateau. Un rêve ! Ensuite, elle dédie de nombreux voyages à ces photos dans le but de les exposer. Chaque coque de bateau raconte une histoire. Elles sont recouvertes de cellules vivantes, de rouille, de lichen, dont l’image est en perpétuelle évolution…

Yana Lenchevskaia :

Yana Lenchevskaia, jeune russe réfugiée politique, est arrivée en France en 2016. Juriste de formation et fleuriste, Yana utilise le langage universel des fleurs pour s’exprimer. Les fleurs et l’art sont ses passions. Pour tenir, elle compte sur son métier de fleuriste, qu’elle exerce avec un plaisir renouvelé, et sur la photographie, qu’elle pratique avec tout autant de passion.

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Michel Castermans :

Né à Bruxelles , neurologue de formation et photographe Michel  Castermans  a publié plusieurs ouvrages photographiques qui allie poésie et littérature. Il a travaillé avec des écrivains tels Jérôme Charyn, Francis Dannemark, Joël Vernet, Philippe Grasset, Benno Barnard et partage une amitié forte avec l’immense photographe Bernard Plossu. Ces dernières années, il travaille en sténopé. Un travail fascinant.

Pierre Juhel :

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Pierre Juhel,- cinquante ans de peinture cette année -, est un artiste profondément enraciné dans sa région natale, héritage de ses grands-pères dont un certain Hippolyte Mars. Ses tableaux, reconnaissables par leur bleu distinctif, sont des fragments de paysages , d’éléments …Ancien professeur , érudit, Pierre Juhel  travaille en musique, écoutant des artistes comme Dylan, Springsteen, Cabrel, Cash, Murat…  

Une immersion visuelle au Château de Saint-Sauveur-le-Vicomte, où la photographie de Marie Celante, la macrophotographie de Yana Lenchevskaia, les sténopés de Michel Castermans, et la peinture de Pierre Juhel se rencontrent du 29 juillet au 10 août 2024.

Francis Dannemark, né le 15 décembre 1955, a enchanté le monde de la littérature avec sa plume délicate et poétique. 
Auteur belge prolifique, il a su capturer l’essence des émotions humaines, nous offrant des récits empreints de mélancolie, de douceur et de réflexion. 
Ses œuvres, telles que « Choses qu’on dit la nuit entre deux villes » et « Du train où vont les choses à la fin d’un long hiver », résonnent avec les lecteurs par leur sensibilité et leur profondeur.Dannemark n’était pas seulement un écrivain, mais aussi un passionné de la culture et de l’édition, ayant consacré une partie de sa carrière à la promotion d’autres voix littéraires en tant que directeur littéraire aux Éditions Luce Wilquin.
 Sa contribution au monde littéraire va bien au-delà de ses propres écrits ; il a été un mentor et un soutien pour de nombreux auteurs émergents.Ses récits, souvent teintés de nostalgie et d’une subtile compréhension des complexités de la vie, nous rappellent la beauté des moments simples et la richesse des relations humaines. 
En nous immergeant dans ses histoires, nous découvrons un monde où chaque mot est soigneusement choisi, chaque phrase est une invitation à la réflexion.Francis Dannemark a laissé une empreinte indélébile dans le cœur de ses lecteurs. 
Son héritage littéraire continue d’inspirer et de toucher ceux qui ont le privilège de parcourir ses pages. À travers ses mots, il demeure vivant dans notre mémoire collective, nous rappelant que la littérature a le pouvoir de transcender le temps et les frontières.
En célébrant la vie et l’œuvre de Francis Dannemark, nous rendons hommage à un maître conteur, un véritable artisan des mots, et une âme généreuse qui a enrichi notre monde de ses histoires intemporelles.
« Les écrivains sont des gens étranges qui font leur deuil des choses qu’ils n’ont pas encore perdues. »
Francis Dannemark – Qu’il pleuve

LIRE À VOIX HAUTE, ÉCOUTER UNE HISTOIRE, CE N’EST PAS QUE POUR LES ENFANTS !

Organisées pour la troisième année consécutive par le Centre national du livre (CNL) ) sur proposition du ministère de la Culture pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture reviennent ! C’est le thème du corps qui a été choisi pour cette 8e édition faisant ainsi écho aux Jeux Olympiques. Le corps figuré dans l’espace littéraire propose une infinité d’avatars, de métamorphoses et de réflexions poétiques, littéraires, scientifiques, sociologiques et politiques… Des milliers d’événements sont programmés partout en France et au-delà des frontières.
Les Nuits de la lecture sont l’occasion de proposer des rencontres et des animations dans les bibliothèques, les librairies, mais aussi dans les écoles, les musées, les lieux culturels et artistiques, les espaces associatifs et de solidarités, les structures pénitentiaires ou encore les Instituts français, réaffirmant ainsi la place essentielle du livre et de la lecture auprès de tous. Lors de l’édition précédente, ce sont près de 8000 événements dans 4000 lieux qui ont été organisés, rassemblant un public toujours plus nombreux autour du plaisir de lire et du partage de la lecture.

A l’heure où l’IA envahit l’écrit, la parole fait la différence. La lecture à voix haute a de nombreux effets positifs, meilleure prononciation, orthographe, compréhension, mémoire, attention, concentration, confiance en soi.

Mais c’est tout simplement pour le plaisir du partage, du jeu, que vous êtes invités lors de cet événement à mettre en voix vos extraits de théâtre, romans, poésies, chansons préférés.

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La Commission Culture et la médiathèque de la ville de Port-Bail-sur-Mer en collaboration avec les associations Lectures en Cotentin, Eloquentia Cherbourg, et L’Horizon des Évènements ont choisi
l’espace convivial du Bar’Roc à St-Lô-d’Ourville pour vous proposer cette soirée lecture vendredi 19 janvier de 18h à 20h.
Chacun est libre de venir lire ou simplement retrouver le plaisir d’écouter une histoire.

La seule contrainte restant le thème du corps.

Cet évènement est gratuit, et ouvert à tous.

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Les déferlantes seront bientôt de retour dans le Cotentin , en France et en Navarre. Avec Pierre Juhel nous espérons encore de beaux projets.

Lectures en Cotentin rend hommage à Jean Marais ce mois de décembre 2023, pour l’anniversaire de l’acteur, poète, chanteur, sculpteur, potier , peintre, écrivain, cascadeur, metteur en scène, céramiste…

J’ai peu de souvenirs de Cherbourg. Je me souviens d’une grande maison un peu triste, de murs tapissés d’un papier qui imitait le cuir de Cordoue, d’une forge… Devant la maison, la place Divette, immense à mes yeux d’enfant (elle nous était interdite), la montagne du Roule, petite colline grise à laquelle je prêtais tout le mystère que je souhaitais. Nous habitions au n° 6 de la rue Groult, près de la place Divette. Et puis mes parents se sont séparés. Ma mère m’a emmené avec elle à Paris, d’où elle était native. Je devais avoir cinq ans à l’époque. Je ne me rappelle pratiquement de rien, sauf que c’est à Cherbourg que j’ai décidé de devenir acteur. C’était peu de temps avant mon départ. J’étais allé voir Les Mystères de New York, dont Pearl White était la vedette. À la sortie, je n’avais plus qu’un seul rêve : faire du cinéma.

Histoires de ma vie , Jean Marais

Dans la Manche, le Cotentin , ce sont les communes de Périers, Carentan, Roncey, Villedieu-les-Poêles, Angoville-sur-Ay, avec les noms d’ancêtre comme Bataille, Leroux, Diesnis, Desrez, Lebrun , Hamelin, Lefevre, Villain , Launay, les Vallée, sieurs des Fontenelles et les Clamorgan, qui permettront, par les femmes, de se relier aux ducs de Normandie, aux premiers capétiens et à Charlemagne.

Marais a pour berceau le village de Percy, aux environs de Coutances, capitale du Cotentin; où les ancêtres connus depuis un René Villain, né vers 1580, font dès l’origine figures sinon de notables du moins de gens aisés, pour être dits sieurs de Longchamp et du Marais (ou plus souvent du Marest, un lieu-dit de la commune), d’où leur nom oscillant au fil des siècles et des générations, entre les formes Villain-Marest, Villain puis Villain-Marais.

Ils quitteront Percy au cours du 18 ^e siècle, où on les retrouve à la fois agriculteurs et marchands de fers proche Roncey ,puis Cerisy-la-Salle.

L’arrière grand-père de Jean Marais sera , pharmacien à Saint-Vaast-la-Hougue et puis son grand-père Saint-Sauveur-le-Vicomte*, proche du marais , et son père vétérinaire à Cherbourg, ville fortifiée du marais , un nom , un destin donc !

* Ses grands-parents et son père reposent dans cette commune , ou l’artiste revenait discrètement.

A savoir dans sa dernière biographie, il révèle qu’il est né d’une liaison de sa mère avec un homme marié, de la bourgeoisie cherbourgeoise…